jeudi 15 mars 2007

Third Life


5eme partie, bonne lecture:



User : Aimé Paximine

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Le jeu, lui n'a pas changé, il évolue dans ce monde virtuel en appuyant sur des touches. Mais inconsciemment il n'est pas là. Ses yeux fixent l'écran l'air hagard. Il joue dans l'angoisse de ne pas retrouver l'avatar de Jean Rémi.

Les jours passent sans que rien ne se passe. Cette monotonie le dégoute.

Au fil des jours il parcourt le jeu à la recherche désespéré de son ami. Chaque soir il se couche déprimé. De jour en jour c'est une autre personne, complètement abattu. Vider de toute envi de vivre, Calvic continue malgé lui sa vaine recherche. Ce train de vie l'assomme, l'épuise, l'accable.

Alors que le temps consume son sens moral, le diminue, l'affaiblit, un soir, le curseur de sa souris pointé sur un avatar indique « Berni Troper ». Une joie immense s'empare de lui. Mais son sourire est très bref : Est-ce que cette chimère apparue à l'écran correspond vraiment à son désir de retrouver Jean Rémi ? L'image à l'écran est-t-elle juste une utopie ? La vision de ce dernier traverse l'esprit de Calvic. Est-ce que la fatigue commence à lui jouer des tours ? Peut-etre que c'est juste une illusion, une invention de son imagination abattu. Il décide de lui écrire un message. Mais le joueur disparaît, se volatilise : Jean Rémi vient de se déconnecter ! Est-ce que le sort s'acharne sur lui ou bien est-ce une coïncidence ? Tant d'heures passés à chercher dans tout les coins, scruter les horizons en fronçant les sourcil, les yeux collés à l'écran en espérant aperçevoir le nom de Bernie Troper. Et alors que le moment est enfin arrivé, Calvic laisse passer cette chance. Ou plutôt, il subit inévitablement la malchance qui s'est abattue sur lui depuis le départ de Jean Rémi. Il se jette sur son lit complètement déboussolé, il a cru pendant un instant qu'il avait retrouver son ami. Cet instant où son moral évolua comme une montagne russe. Il garde cependant espoir en cette rencontre de plus en plus incertaine. il essaiera, tout de même demain.

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